Chapitre VI - Valberg - Menton
Sixième étape : Valberg - Menton 133 km 2 966 m D+ et 4585 m D-
- Col de la Couillole
- Col de Saint Martin
- Col de Turini
- Col de Castillon
Cette étape s’avère aussi sportive que celle de la veille, nous partons à 7H30 pour une mini-descente avant le premier col du jour, celui de la Couillole. La montée fraîche et verte est agréable et jolie. En haut, nous effectuons le premier selfie en compagnie d’un troupeau de moutons.
La descente est magnifique, sur une route en balcon dans la vallée de la Tinée, bordée d’une roche d’une surprenante couleur lie de vin. Nous arrivons à Roubion, petit village érigé au flanc de la falaise.
Puis, pour changer, il nous faut remonter au col de Saint Martin, 16,5 km pour 1023 m D+ à 6% de moyenne. Nous avons une vue plongeante sur la vallée de la Tinée, passons par les villages de la Bolline, la Roche et St-Dalmas. Nous prenons un demi-selfie car il faut se dépêcher de redescendre pour ne pas manquer le rendez-vous avec les niçois. Je prends de l’avance à cause de ma légendaire lenteur en descente mais je me trompe de direction et perds rapidement tout.
Nous redescendons jusqu’à Saint Martin de vesubie et un belvédère situé dans un lacet nous offre une belle vue sur la Vallée de Vésubie où nous retrouvons Fred et Denis chaudement arrivés de Nice. Nous en profitons pour manger un sandwich et boire moult boissons dans une boulangerie bien animée. Nous descendons ensuite la vallée de la Vésubie via Lantosque.
Enfin le dernier gros col se présente : le col de Turini qui est situé dans l’arrière-pays niçois. Ilest célèbre dans le monde du rallye automobile puisqu’il est souvent emprunté par le rallye Monte-Carlo. Il faudra tout de même gravir 1104 m de D+ à 7,5% de moyenne sur 15,2 km Les 3 premiers kilomètres nous permettent de rallier la Bollène-Vésubie, village perché sur un éperon. Après un court tunnel et une impressionnante série d’épingles et une bienfaisante forêt de conifères nous abrite dans la partie finale jusqu’au Col de Turini à 1604 m d’altitude ou nous faisons un beau selfie souvenir à 6.
Fred et Denis nous quittent pour rentrer sur Nice pendant que nous goûtons la tarte aux Myrtilles de ce col. La descente du col est très belle aussi, via le vallon du Turini et ses es forêts d’épicéas. Etant donné que nous n'avons pas eu d’ennui mécanique jusque-là, Lucie saisit sa dernière chance et crève en prenant un caillou. Nous parcourons un nombre de lacets incroyable il y aurait 34 virages en épingle à cheveu entre la Bolène et Sospel.
Passage à la chapelle notre dame de Menour où nous passons sur la belle arche en Pierre marquant l’entrée dans les Gorges du Piaon sur une belle route tortillonante et spectaculaire qui a fait la renommée Rallye de Monte Carlo. Nous arrivons au village pittoresque de Sospel et admirons son pont vieux qui enjambe la Bévéra. Il nous reste une dernière petite difficulté pour passer de la vallée de Bévéra au front de mer : le col de Castillon 7 km et 359 m de dénivelé, il fait très chaud. Après un petit selfie, nous passons dans un tunnel qui fait office de climatisation et de l’autre côté, nous avons enfin la vue sur la grande bleue. Nous entamons alors la descente sur menton. L’entrée dans la ville et ses embouteillages nous ramène à la dure réalité. Arrivés au bord de mer, nous cherchons la stèle 0 qui marquait à l’origine la fin de la route des grandes alpes pour y faire un selfie. Alors, malgré la dernière étape pour aller à Nices demain, mentalement nous avons terminé notre challenge.
La baignade dans la mer sera notre récompense. A l’hôtel, nous retrouvons les suiveurs qui ont fait une randonnée dans le col de la Couillole (le pin pourri) puis qui ont court-circuité le col de Turini pour aller se baigner plus rapidement. C’est alors que, fiers du devoir accompli, nous sommes allées à la plage exhiber et nos traces de bronzage comme un trophée. Les baigneurs huilés au monoï qui affichant un hâle parfait, nous regardent d’un drôle d’air. Lucie, qui est la seule à avoir mis beaucoup de crème et à ne pas avoir de marques ne s’est pas jointe à nous pour le bain.
Nous mangeons le soir dans un très bon restaurant italien.
Bilan de la sixième journée
- Cinq selfies, pour satisfaire notre côté narcissique
- Une belle pause repas en ville,
- Une bonne tarte aux myrtilles,
- Une baignade et la sensation du devoir accompli.