Chapitre IV - Valloire -Guillestre

Quatrième étape : Valloire -Guillestre  103 km 2 591 m D+

• Col du Galiber
• Col d’Isoard

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 Mercredi à 6H45, le fond de l'air est frais et agréable, nous savons qu’il faut en profiter et que cet après-midi sera plus chaud. C’est encore une belle journée qui s’annonce avec deux cols mythiques au programme. Nous  quittons Valloire, et admirons les sculptures de paille à la sortie du village : un homme tirant un tricératops aux côtés découvertes, un squelette lascivement allongé un verre à la main.

Puis les choses sérieuses commencent pour 1239 m D+ sur 18 km à 7 %. Nous évoluons dans des paysages de haute montagne surveillés de haut par les aiguilles d’Arves. Nous suivons le torrent d’altitude la Valoirette. Nos amies siffleuses mettent toujours l’ambiance sonore sur l’ascension accompagnées par les fleurs de montagne, spectacle son et lumière garanti. Un kilomètre avant le sommet, il nous faut ignorer le tunnel interdit aux cyclistes et grimper à 9% pour atteindre le col à 2 645 m d’altitude.

En haut la vue est splendide, sur le grand Galibier, le pic blanc du Galibier et le glacier de la Meige. Nous faisons le traditionnel selfie avec Annick et André qui ont fait une petite balade au départ du col pour la première fois nous sommes synchronisés.

Nous basculons dans les Alpes du Sud la pente commence très raide puis ça se calme un peu. Nous atteignons le col du Lautaret,  un petit selfie de plus et nous continuons la descente dans laquelle nous retrouvons Christophe venu à notre rencontre.  Nous traversons ensuite la vallée de Serre Chevalier : Monetier, Chantemerle puis Briançon. Nous faisons un petit détour par erreur, comme par hasard, quand Christophe arrive…

Nous trouvons enfin le chemin d’un autre géant, le col de l'Isoard que nous prenons pour 19 km à 6,5 % et 1170 m de D+. Nous sommes sur une route en balcon au dessus d’une rivière et nous cherchons l’endroit agréable pour faire la pause déjeuner. Nous finissons par le trouver au milieu de la montée au bord d’un affluent de la Cerveyrette, et pique-niquons les pieds dans l’eau.

Les dix derniers kilomètres nous emmènent, dans une jolie forêt de mélèzes, jusqu’au refuge Napoléon à 1 km de l’arrivée. C’est là que nous mangeons notre meilleure tarte aux myrtilles.  Nous passons le col à 2 360 m où il n’est pas possible de faire notre selfie pour cause de travaux. Il faut photographier le panneau à travers un grillage.

Nous passons par la casse déserte, un cirque lunaire aux pentes nues et parsemées de cheminées pierreuses. Annick et André font une promenade dans cet endroit atypique.

Puis nous descendons sur Brunissard et Arvieux avant de rejoindre les gorges du Guil. Ses eaux bleu limpides on formé de belles baignoires dans la roche claire. Nous le logeons dans  un premier temps jusqu’au lac au niveau de Maison du Roi. La route taillée à même la roche et surplombée d’une hauteur de falaise impressionnante s’élève ensuite au-dessus du ruisseau. Nous traversons de nombreux tunnels creusés dans la montagne et nous admirons, au loin, le massif des écrins. Nous ne résistons pas à une baignade avant d’arriver à Guillestre. Une dernière surprise nous attend : un petit raidillon à au moins 12 pourcents monte à l'hôtel pour bien finir la journée.

Nous trouverons un petit restaurant accueillant pour le repas du soir .

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Bilan de la quatrième journée 

• Deux selfies et un panneau de col sans nous, pour avoir de beaux souvenirs
• Une pause repas agréable
• Une excellente tarte aux myrtilles, une très bonne journée.
• Une peau couleur caramel dépasse maintenant des shorts et tee-shirts

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