Chapitre V - Guillestre - Valberg

Cinquième étape : Guillestre - Valberg  126 km 3 285 m D+

• Col de Vars
• Col de la Cayolle
• Montée à Valberg

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 Ce Jeudi est une des journées les plus difficiles, aussi nous partons à 7h30 pour profiter d’un peu de fraîcheur en direction du col de Vars. Un coup d’œil en arrière nous renvoie la citadelle de Mont Dauphin et le massif des écrins en arrière-plan. Nous montons agréablement dans un décor très vert jusqu’à la station où nous faisons une pause-café. Le paysage se découvre,  nous traversons des prairies à herbe rase. Un refuge Napoléon face à un petit lac, précède l’arrivée de deux kilomètres. Nous réalisons faisons notre quatrième selfie à plus de 2000 m  (2108 m) d’altitude auprès d’un très beau troupeau de moutons. Nous avons vue sur les massifs du Parpaillon et d’Escreins.

Nous quittons les Hautes-Alpes pour passer dans les Alpes-de-Haute-Provence via la vallée de l’Ubaye. Lucie manque écraser une marmotte qui traverse juste devant elle. La première étape de la descente est Saint Paul sur Ubaye, seule commune de France à avoir plus de 30 sommets supérieurs à 3 000 mètres sur son territoire. Un peu plus loin, la commune de  Jaussier nous permettra d’admirer la Forteresse de Tournoux accrochée à la falaise 300 m plus haut. Nous passons dans Barcelonnette, dans une rue bordée de châteaux.

Il est temps de commencer l’ascension du splendide col de la Cayole, longue de quasiment 30 kilomètres, 1 200 m de D+ 4,5%. Elle débute au fond des gorges du Bachelard, puis la route étroite et sinueuse, s’élève et débouche dans le val des fours. Nous passons le Villard d’Abas et Fours Saint-Laurent avant de trouver le lieu idéal pour notre pique-nique les pieds dans l’eau sous un pont qui enjambe la rivière. Les papillons se joignent à notre repas en se régalant du sel que la transpiration a déposé sur notre peau.

J’appelle nos suiveurs pour leur conseiller de contourner le col car la route me parait étroite et compliquée en voiture. Ils ont fait un détour par le sentier des marmottes à Eugliers avant de partir et me répondent que, oui, ils vont faire ça. Rassasiés, nous entrons dans le parc national du Mercantour. Le décor est sauvage et vierge de toute construction et nous croisons le fameux panneau routier « attention aux marmottes ». Attentifs à ne pas écraser les petits annimaux, nous changeons à nouveau de décor et entrons dans une forêt de mélèzes accrochée à la montagne et entrecoupée de 2 magnifiques ponts.

C’est à cet endroit que la 308 nous double, mon conseil a été bien écouté… Après une série de lacets, nous débouchons encore dans une nouvelle atmosphère, plus minéral comme tous les cols de plus de 2000 m. Les rochers sont mêlés avec les pairies et alpages, c’est dans ce paysage que nous testons la tarte aux myrtilles du refuge de la Cayolle qui n’est malheureusement pas à la hauteur de ce col magnifique. Nous y retrouvons les 2A qui vont rester un peu et faire une randonnée. Nous terminons le dernier kilomètre avant le dernier selfie au-dessus de 2000 m (2326 m) et basculons dans les Alpes Maritimes.

Nous passons dans un petit tunnel en coude assez sombre creusé dans la roche.  A sa sortie, des vues spectaculaires sur la vallée au Sud avec la Roche Grande, la Tête de Gorgias , et la Pointe Côte de l’Âne, s’offrent à nous. Passage à Estenc et son joli plan d’eau, Saint-Sauveur Chapelle. Nous descendons la vallée du var jusqu’à Saint-Martin-d’Entraunes, nous passons le pont Saint Roch puis un nouveau tunnel creusé dans la roche puis le pont Garibaldi et suivons la rive droite du Var. Puis nous passons les Rochers de Bramus et le tunnel du même nom pour passer Entraunes puis la pointe de la Figulière.

Nous continuons notre route jusqu’à Guillaume où nous trouvons un robinet d’eau avant de débuter une remontée vers Valberg qui commence par une grande ligne droite sous le cagnard. Un immense ruisseau tout sec en contre-bas donne des allures de vallée de la mort à cette dernière ascension de la journée. Nous passons Peone, joli village sur les hauteurs rocheuses.

Puis nous sommes entourés de plus de verdure, il fait moins chaud et nous continuons à grimper plus facilement jusqu’à Valberg. Le troisième selfie de la journée sera réalisé devant une Fiat 500 sculpture qui représente notre ascension.

Le soir nous mangerons à l’hôtel.

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  Bilan de la cinquième journée

• Trois selfies, pour créer un jeu d’échange de regards nécessaire à notre besoin de sociabilité
• Une belle pause repas aux portes du Mercantour avec les papillons .
• Une tarte aux myrtilles qui laisse à désirer mais dans un cadre exceptionnel.
• Nous avons acquis la peau tannée des vieux routards.

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