Chapitre II - Notre Dame de Bellecombe - Val d'Isère

Seconde étape : Notre Dame de Bellecombe - Val d'Isère  100 km 2 900 m D+

• Col des Saisies
• Cormet de Roselend
• Montée à Val D’Isère

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Lundi, nous partons à la fraîche à 7h30 car météo France annonce du mauvais temps à partir de 15h. Nous reprenons la route des Grandes Alpes, un peu humide ce matin, où nous l’avions laissée la veille, directement dans le col des saisies. Ses 788 m de D+ vont nous aider à digérer rapidement les croissants. Sur les 15 km  à 6% de moyenne, nous en avons déjà fait 3 et c’est toujours ça de gagné. Un peu plus haut, nous profitons une dernière fois de la vue sur la chaîne des Aravis et le beau petit village de la Giettaz.

Malgré l'orage qui a sévi deux heures avant notre départ, le temps devient lourd et nous sommes vite réchauffés. Arrivés aux saisies (1 658 m), nous réussissons un beau selfie du premier coup.

Nous quittons alors le Val d’Arly pour descendre dans le Beaufortin, le mont blanc et la Pierra Menta en point de mire. Nous passons Hauteluce, puis Beaufort.  Résistant à l’envie d’emporter une meule de l’excellent fromage local, nous continuons notre chemin en direction du Cormet de Roselend pour 20 km 1254 m de D+ soit 6,5% de moyenne. Sur douze kilomètres, une belle route boisée nous emmène au col de Meraillet. Le spectacle est saisissant. Le lac de Roselend et ses eaux bleu turquoise brille dans son écrin de prairies verdoyantes parsemées de fleurs.

C’est devant la Chapelle de Roselend, dont la version originale est engloutie dans le lac, que nous mangeons les sandwichs achetés à « La chocolatine ». Nous surplombons l’eau, le cadre est idyllique, sublimé par les sommets environnants qui avoisinent les 2 500 m d’altitude.

Après cette pause, nous poursuivons notre ascension. La route se cabre à nouveau et nous offre une vue plus en hauteur sur le lac et son barrage. Au-dessus de nous, une cascade coule d’une barre rocheuse. Après quelques lacets, nous longeons un des nombreux ruisseaux alimentant le lac. Nous passons entre le Roc du Bioley et le Rocher du vent et le décor change à nouveau, des rochers gigantesques sont posés au milieu des pâturages.

Le refuge du plan de lai, nous parait tout indiqué pour boire un café. Un client qui n’arrive pas à  finir sa planche de charcuterie fromage nous fait goûter son Beaufort,  puis son saucisson. Nous ne repartons qu’une fois son plat fini, nous pouvions pas le laisser en difficulté. A peine deux kilomètres plus loin nous atteignons le Cormet de Roselend (1968 m), presque 2000 ! Et notre selfie est une nouvelle réussite même s’il nous prend un peu de temps et que mon visage est légèrement hors du cadre. Nous nous laissons glisser par la vallée glaciaire  des Chapieux en Haute Tarentaise direction Bourg saint Maurice.

Et de là, nous remontons l’Isère jusqu’à sa source à Val d’Isère sur 30 kilomètres. Sur les flancs du col géant de l’Iseran dont la longueur totale est de 47 km. La montée est modérée 4% de pourcentage moyen. Au loin nous voyons les gros nuages noirs menaçant. Alors que nous progressons, les coups de tonnerre au loin semblent se rapprocher. Nous commençons à sentir quelques gouttes. Le stress monte, nous calculons le temps jusqu’au prochain village. Ouf, un bar, refugions nous. Les boissons arrivent alors que les nuages s’éloignent pour laisser place à un ciel bleu. Nous avalons nos consommations et nous remettons rapidement en selle pour profiter de l’éclaircie. La route que l’on nous avait décrite comme peu agréable et beaucoup empruntée par les camions, s’avère plus jolie que je ne l’imaginais. Ne l’ayant parcourue que l’hiver dans les embouteillages des congés de ski, je suis agréablement surprise. Nous apercevons le glacier de Tignes et de nombreuses cascades  puis le barrage et au lac de Chevril impressionnants. Nous terminons dans les gorges de la Daille sous de nombreux tunnels et paravalanches pour arriver à Val d’Isère.

Les suiveurs ont fait une petite randonnée à Notre dame de Bellecombe et laissé passer un orage en mangeant sur place avant de prendre la route en voiture, ils arrivent un peu après nous à Val d’Isère.

Nous hésitons un moment à laisser nos précieuses montures dans le local vélo de l’hôtel. Mais voyant ma Peugeot 308 est entourée de Ferraris et autres Porches, nous nous rassurons sur le fait qu’il y a plus intéressant à voler que nos bicyclettes.

Après un petit jacuzzi, nous retrouverons des forces le soir dans une crêperie.

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Bilan de la seconde journée 

• Deux selfies, parce qu’on le vaut bien
• Un orage évité,
• Une pause repas inoubliable  au bord du lac de Roselend, 
• Pas de tarte aux myrtilles mais une planche de Beaufort.
• Objectif atteint.
• Les quelques nuages ne nous ont pas empêché d’amplifier nos belles marques.

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